Fort-de-France se situe sur la côte caraïbe de la Martinique, c'est-à-dire à l'ouest de l'île, et presque à mi-chemin entre les extrémités septentrionale et méridionale du département. La ville de 90,000 habitants est construite sur le littoral nord de la baie de Fort-de-France. En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 19,000$

La topographie est très variée. La commune de Fort-de-France s'étire des contreforts du massif volcanique des Pitons du Carbet ,le point culminant de la commune atteint environ 1 100 mètres d'altitude, près du sommet du Piton Dumauzé et du Morne Césaire (603 mètres) jusqu'à la mer des Caraïbes. Les pentes volcaniques abruptes et boisées sont entaillées par quelques cours d'eau peu importants mais dont le débit prend un caractère torrentiel par temps de pluie. Les hauteurs qui dominent la partie centrale de la ville, entre les Pitons du Carbet et la plaine du Lamentin, forment une sorte de piémont disséqué en collines (les mornes) et en lambeaux de plateaux en pente douce. Les deux principaux cours d'eau qui débouchent sur la mer à Fort-de-France sont la Rivière Madame et la Rivière Monsieur. L'hypercentre de la commune, appelé ville basse, se déploie dans une zone plate autrefois marécageuse (mangrove) entre le Morne Tartenson et le Morne Pichevin (Hauts du Port). Elle donne sur un éperon rocheux qui forme une avancée de 300 mètres dans la baie sur lequel est bâti le Fort Saint-Louis. Il constitue la principale défense de la ville avec les forts Tartenson et Desaixsur des mornes d'une altitude de 140 mètres surplombant le centre-ville.

La côte, le long du littoral foyalais, alterne donc falaises et parties basses, et les plages, de sable gris, n'y sont guère étendues. Seule quelques reliquats de mangrove subsistent aux abords de la Pointe des Sables.

Située sur une faille de subduction sur le bord oriental de la plaque caraïbe, l'île est soumise à un important risque sismique comme l'ensemble de l'espace insulaire caribéen. L'évènement le plus violent enregistré est le séisme du 11 janvier 1839 qui ruina complètement la ville (qui s'appelait alors Fort-Royal).


Le climat de Fort-de-France est de type tropical humide, caractérisé par des températures moyennes élevées tout au long de l'année

(26,5 °C).

L'histoire de Fort-Royal, devenu Fort-de-France en 1807, est marquée dès la fondation de la colonie, par sa rivalité avec Saint-Pierre et par les catastrophes naturelles qui ont dévasté la cité à plusieurs reprises. C'est l'éruption de la montagne Pelée en 1902 qui, en dévastant Saint-Pierre, consacre Fort-de-France comme ville capitale de la Martinique.


En 1738, la ville est ravagée par un tremblement de terre.


Après l'échec de l'attaque de 1759 par la mer, la même année que la bataille des plaines d'Abraham ,les Anglais prennent d'assaut Fort-Royal par la terre en 1762 à la suite du débarquement de leurs troupes à Case Navire. Le fort et la Martinique tombent aux mains des Britanniques en février 1762.La Martinique est restituée à la France un an plus tard par le traité de Paris.


L'histoire de Fort-Royal, devenu Fort-de-France en 1807, est marquée dès la fondation de la colonie, par sa rivalité avec Saint-Pierre et par les catastrophes naturelles qui ont dévasté la cité à plusieurs reprises. C'est l'éruption de la montagne Pelée en 1902 qui, en dévastant Saint-Pierre, consacre Fort-de-France comme ville capitale de la Martinique.

Au milieu desannées 1970, on estime que 40 % des constructions de Fort-de-France avaient été réalisées sans autorisation et les quartiers insalubres regroupaient un quart des logements, contenant un quart de la population de la commune. Pour faire face aux besoins, Aimé Césaire, maire de la ville de 1945 à 2001, a entrepris la construction de grands ensembles de logements sociaux.

Depuis 1990, la population de Fort-de-France décline au profit des communes voisines de Schœlcher, Saint-Joseph et Le Lamentin, et même au-delà, au profit de Ducos, où se sont implantés des lotissements pavillonnaires et des ensembles de logements collectifs.c'est dans ces périphéries que se sont installées les nouvelles zones d'emploi. Ce phénomène a donc conduit la municipalité à réaliser des opérations de restructuration urbaine visant à redonner son attractivité à la ville.